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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 14:19

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Un samouraï cherche des réponses à ses questions sur le sens de la vie. il parcourt des lieues pour rejoindre, en haut d'une montagne isolée un moine réputé immensément sage.

 

Arrivé devant lui, il lui demande : Ô moine, enseigne-moi l'enfer et le paradis." Le moine, sans le regarder, lui jette : "Enseigner à un être orgueilleux tel que toi ?"

De rage, le samouraï lève son sabre : "Tu vas voir ce qu'il en coûte de m'insulter !". Au moment où le sabre va s'abattre sur sa tête le moine dit tranquillement : "ça c'est l'enfer". Le bras du samouraï se pétrifie, le sabre interrompt sa course. balbutiant, l'homme risque : "Tu veux dire que tu as risqué ta vie pour m'enseigner celà ?"

Le moine le regarde : "ça c'est le paradis".

 

Isabelle FILLIOZAT©

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 10:40

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La minute 
 

Au fond de tout mon être, il n’y a plus que toi,

Et si je me dissipe un simple court instant,

La minute légère est défaite pour toi.

Et elle m’est adorable, innée et silencieuse ;

Car même autour du bruit, du monde et de ses cris

Rien ne peut me frustrer de ce passage à toi.

Mais pour qu’elle soit unique il faut de ton côté

Penser à moi si fort qu’elles se réuniront,

À la seconde près.

  

  

 

La vie 
 

Tu es la terre qui fait naître la fleur,

Tu es la pluie qui la fait s’élever,

Tu es le cœur qui envoie le baiser,

Tu es la vie qui embellit l’amour

 

 

Le baiser 

 

J’ai le goût sur mes lèvres de ton premier baiser,

La saveur de ta peau joliment parfumée,

Ma main sur ton visage prudente et apaisée

Caresse ta douceur où je n’osais humer. 

J’ai le goût sur mes lèvres de ton premier baiser,

Mon cœur et puis mon âme doucement apaisés.





Comment dire

 

Comment dire à tes yeux sans les faire pleurer,
Comment dire à ton cœur sans le faire saigner,
Comment dire à ta bouche et  sans lui dire un mot,.
Comment dire à l'amour le secret de nos maux.

 

 



©Delphine PISCIOTTA

 

 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 14:28

Il en est des poètes, des peintres et des musiciens, comme des champignons : pour un bon, dit mille mauvais.

Proverbe Chinois.

   

Et si vous alliez à la cueillette des champignons ?

Elle est sauvage et aussi ancienne que celles des baies. Au moyen Age, l'espèce la plus appréciée était la psalliote, facile à identifier. Les cèpes, eux, n'ont été découverts qu'au XVIIIème siècle.

  

Le concept de champignon est complexe et lié à plusieurs faits naturels et sociaux : moisissure, aliment, drogue, nucléaire, maladie, etc...


Le champignon est symbole de la vie, régénérée par la fermentation, la décomposition organique, c'est-à-dire la mort.


En Asie, le champignon est symbole de longévité, par exemple pour les coréens, le champignon magique est l'un des 10 symboles de longévité et aussi un symbole de fertilité.

 

Dans la peinture chinoise c'est le cerf qui apporte le champignon, tous deux sont des symboles de longue vie, la croyance chinoise voulant que le cerf vive très vieux et soit donc le seul animal capable de trouver le champignon sacré de l'immortalité.



« Autant de sons nés du même instrument, autant de champignons nés d'une même humidité. » Ainsi Zhuangzi explique-t-il que les êtres sont l'émanation fugitive d'une seule et même essence.

 

En Pologne, consommer des champignons à Noël, facilitait les contacts avec les morts.

En Héraldique, le champignon est également le symbole de la fertilité ainsi que de la puissance sexuelle.

 

Les artistes contemporains s'intéressent eux aussi aux champignons, fascinants parce qu'ils poussent dans la pourriture et prolifèrent sur des organismes morts.


Après cette petite parenthèse culturelle, voici donc venir la parade des champignons. Il existe 35 000 variétés rien qu'en France. Cette parade offre à l'oeil du randonneur une grande variété de formes et de couleurs. C'est généralement après les fortes pluies de la fin de l'été que débute la poussée.

  

Nous avons trouvé ce Week End quelques variétés :

(Malheureusement pas de cèpes cette fois çi.)

 

LA GIROLLE  : Tous les ramasseurs de champignons gardent secrètement la place où chaque année, va éclore cette manne tant désirée. Elle présente de nombreux avantages : elle pousse en abondance, (bien que certains évoquent sa raréfaction) elle n'est jamais attaquée par les vers, plus fréquemment par les limaces, elle supporte très bien le transport et se sèche aussi bien qu'elle se congèle. 

 

On dit qu'elle se raréfie, on dit qu'elle est présente lors des étés pluvieux, on dit qu'elle pousse presque partout en France, on dit surtout et c'est une vérité, qu'elle est un excellent champignon, on dit , on dit...

 

LA COULEMELLE : Le nom botanique de la coulemelle est "macrolepiota procera". Répétez après moi.. On l'appelle aussi lépiote élevée, parasol, grande lépiote, nez de chat, couleuvré, baguette de tambour etc...

  

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SANGUINS : ou LACTAIRE DELCIEUX : Le lactaire délicieux est un champignon majestueux. C'est le chef de file du groupe des lactaires "sanguins" qui comprend plusieurs espèces proches aux qualités gustatives très diverses. Si nombreux sont ceux qui l'apprécient, en particulier dans le sud de la France et en Espagne. Il est moins prisé ailleurs.

Il fait l'objet d'un interminable débat entre mycologues sur ses qualités gustatives réelles - d'aucuns le jugeant pratiquement immangeable. Je le trouve pourtant délicieux avec de l'ail, du persil et de la crème fraîche.

  

"Même si le lactaire délicieux ne mérite pas tout à fait son nom, il vaut mieux que la réputation contraire qu'on lui fait désormais." André Marchand

 

 

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CHANTERELLES : Et puis voici le dernier de la cueillette, le plus petit de tous : la Chanterelle famille de la Girolle. Elle a souvent la forme d'un entonoir et présente des plis (et non des lamelles) allant du chapeau jusqu'au dessus  pied. Sa chair est ferme, rarement véreuse, blanc crème à jaume pâle , d'odeur fruitée et de saveur douce. Nous en avons trouvé tout un panier.

 

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Et puis après un long nettoyage, une cuisson lente avec un peu d'ail, de persil, et de crème fraîche, les voici dans notre assiette, plus savoureux que jamais. MIAM MIAM....

  

Dans les bois 
 

Il est des champignons qui sont couleur de feu,

Ils s’appellent bolets, amanites ou lactaires.

Vêtus de collerettes ou bien très floconneux,

Ils se cachent souvent sous de grands conifères. 

Certains sont veloutés, d’un parfum de noisettes,

Rappelant la forêt, les chênes et châtaigniers,

D’autres sont fuselés et leur goût d’anisette

Salive nos papilles pour finir au panier. 

Le meilleur des sanguins est caché sous les pins,

La truffe et ses secrets épousent le grand chêne,

Le cèpe de Bordeaux s’endort sous nos sapins,

Quant aux morilles blondes, elles colorent nos plaines. 

Les feuilles mortes craquent sous nos pieds impatients,

La forêt s’amplifie, se noircit de lumière,

Son sous-bois est austère, quelque peu inquiétant,

Nous marchons, nous guettons, nous saluons la terre. 

Soudain en voilà  un, vêtu d’un chapeau noir,

Il est de couleur ocre, ventru et le pied plein.

Je le cueille au couteau, par respect et devoir,

Le soulève de terre, et puis l’offre à ma main. 

 

 

                                                                   Delphine Pisciotta ©

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 13:34

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Voici une très belle chambre d'hotes ou nous étions ce Week end : L'IGUANA au coeur du Luberon dans le village de Rustrel.

 

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Une maison tout en pierre original. Nous étions dans l'ancienne bergerie. C'est une ancienne ferme rénovée par la propriétaire. Il y a aussi 3 gîtes ruraux. 4 chats sont là pour vous accueillir et vous tenir compagnie....

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 14:09

 

Voici un très joli poème sur notre chère langue française de Yves Duteil. A lire avec plaisir.

 

 

 

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Loin des vieux livres de grammaire,

Ecoutez comment un beau soir,

Ma mère m'enseigna les mystères

Du verbe être et du verbe avoir.

 

Parmi mes meilleurs auxiliaires,

Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères

Que j'ai connus dès le berceau.

 

Bien qu'opposés de caractère

On pouvait les croire jumeaux,

Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

 

Ce qu'Avoir aurait voulu être

Être voulait toujours l'avoir.

A ne vouloir ni dieu ni maître,

Le verbe Être s'est fait avoir.

 

Son frère Avoir était en banque

Et faisait un grand numéro,

Alors qu'Être, toujours en manque,

Souffrait beaucoup dans son ego.

 

pendant qu'Être apprenait à lire

Et faisait ses humanités,

De son côté sans rien lui dire

Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes

En avoirs, en liquidités,

Pendant qu'Être, un peu dans la lune

S'était laissé déposséder.

 

Avoir était ostentatoire

Lorsqu'il se montrait généreux,

Être en revanche, et c'est notoire,

Est bien souvent présomptueux.

 

Avoir voyage en classe Affaires,

Il met tous ses titres à l'abri,

Alors qu'Être est plus débonnaire,

Il ne gardera rien pour lui.

 

Sa richesse est tout intérieure,

Ce sont les choses de l'esprit,

Le verbe Être est tout en pudeur,

Et sa noblesse est à ce prix.

Un jour à force de chimères

Pour parvenir à un accord,

Entre verbes ça peut se faire,

Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face

Au milieu des mots rassemblés,

Ils se sont répartis les tâches

Pour enfin se réconcilier.

 

Le verbe Avoir a besoin d'Être

Parce qu'être c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs

Pour enrichir ses bon côtés.

 

Et de palabres interminables

En arguties alambiquées,

Nos deux frères inséparables

Ont pu être et avoir été.

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 16:26

 

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 La nue poétesse

 

Toi qui as fait naître mon imagination,

Qui me voyais rougir quand je parlais d’amour,

Qui connaissais mon mal mêlé d’humiliation,

Sais-tu ce qu’il en est de ce curieux parcours ?

 

Tu sais tant de choses que moi je ne sais pas,

De la fleur aux étoiles, du monde et ses richesses,

Je sais tout autre chose que tu ne comprends pas,

De l’habit irréel à la nue poétesse.

 

Tout cela est notre art, et notre religion,

Tu purifies ma plume au pays du savoir,

Et moi de mon côté, je donne l’occasion

D’enrichir ton talent en des soleils d’ivoire.

 

Et t’aimer est un art jaillissant de fortune,

La beauté de ton cœur assainit l’imparfait,

La richesse en tes yeux soulage mes lacunes

Tout en toi m’est précieux, lumière et puis bienfait.

 

Ne m’abandonne pas, et reste auprès de moi.

S’il fallait t’offrir de l’or en perles de pluie,

J’irai cueillir tout au fond de mon autre moi

Tout ce qui me sublime, tout ce que je ne suis.

 

©Delphine Pisciotta

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 14:57

 

 

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Sur l’herbe pose-toi, tout délicatement,

Et laisse peu à peu l’effluve t’envahir,

Effleure les brindilles un peu aveuglément,

Puis donne à tes envies un soupir de plaisir.

 

Ecoute le tic tac des battements du cœur,

Laisse-toi dériver en t’imprégnant du jour,

Grise-toi du soleil de toute sa hauteur,

  Puis exhale de l'âme un grand soupir d'amour.

 

© Delphine Pisciotta

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 14:38

 

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Ecrit par Elisabeth KUBLER ROSS, livre "Mémoires de vie, mémoires d'éternité"

Très beau livre, à lire...

 

La route de la vie :

 

La Souris (l'enfance)

La souris aime se faufiler partout. Elle est vive, malicieuse et toujours en avance sur les autres.

 

L'ours (la jeunesse)

L'ours est très tranquille. Il aime hiberner. Il se souvient de ses jeunes années et rit doucement en apercevant la souris qui court dans tous les sens.

 

Le bison (l'âge mûr)

Le bison adore errer en liberté dans les prairies. Il passe sa vie en revue dans un environnement calme et confortable et attend avec impatience de se débarrasser du lourd fardeau de la vie pour devenir un aigle.

 

L'aigle (les dernieres années)

L'aigle adore s'élever très haut au-dessus du monde, non pas pour observer les gens avec dédain, mais pour les encourager à regarder vers le ciel.

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 09:23

A RIANS, au coeur de la Provence, dans un petit coin de paradis, une magnifique maison d'hôte face au village.

Nous y étions ce week end, je voulais vous la faire partager avec quelques photos :

 

Voici le site : cliquer ici

 

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Nous avons diné le soir au bord de la piscine.

Le petit déjeuner était copieux et très bon. Miam miam...

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Alors si vous voulez passer un agréable week end, n'hésitez pas.

Il y avait même des petits chatons...

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 08:30

 

 

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Un père envoya son fils apprendre le secret du bonheur auprès du plus sage de tous les hommes. le jeune homme marcha quarante jours dans le desert avant d'arriver finalement devant un beau château, au sommet d'une montagne. C'était là que vivait le sage.

Le jeune homme expliqua au sage le motif de sa visite, mais celui çi n'avait pas le temps de lui révéler le secret du bonheur, mais il lui demandant cependant une faveur. Il lui donna une petite cuiller dans laquelle il versa deux gouttes d'huile et lui dit :

 

"Tout au long de votre promenade, tenez cette cuiller à la main, en faisant en sorte de ne pas renverser l'huile".

 

le jeune homme commença à monter et descendre les escaliers du palais, en gardant toujours les yeux fixés sur la cuiller. Au bout de deux heures, il revint en présence du sage.

 

"Alors demanda celui-çi, avez-vous vu les tapisseries de Perse qui se trouvent dans ma salle à manger ? Avez-vous vu le parc que le Maître des jardiniers a mis dix ans à créér ? Avez-vous remarquer les beaux parchemins de ma bibliothèque ?"

 

Le jeune homme confus, dut avouer qu'il n'avait rien vu du tout. Son seul soucis avait été de ne point renverser les gouttes d'huile que le sage lui avait confiées.

 

"Eh bien, retourne faire connaissance des merveilles de mon univers, on ne peut se fier à un homme si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite" lui dit le sage.

 

Le jeune homme prit la cuiller et retourna se promener dans le palais, en prêtant attention cette fois, à toutes les oeuvres d'art qui étaient accrochées au mur. Il vit les jardins, les montagnes alentour, la délicatesse des fleurs, le raffinement avec lequel chacune des oeuvres d'art était disposée.

 

De retour retour auprès du sage il relata de façon détaillée toute ce qu'il avait vu.

 

"Mais où sont les deux gouttes d'huile que je t'avais confiées ?" demanda le sage.

Le jeune homme regarda alors la cuiller, et constata qu'il les avait renversées.

 

"Et bien, dis le sage, c'est là le seul conseil que j'aie à te donner : le secret du bonheur est de regarder toutes les merveilles du monde, mais sans jamais oublier les deux gouttes d'huile dans la cuiller."

 

Un berger peut aimer les voyages, mais jamais il n'oublie ses brebis.

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