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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 20:09

 

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Ô toi qui dors si peu, qui vis presque debout,

Qui n’as pour ainsi dire que très peu de tabous,

Tu séduis le bohème au fond de ta chapelle

En mélangeant la soul au blues du gospel.

 

De tous tes gratte-ciels aux bouches d’incendie,

Et de tes quartiers chics aux couleurs des taxis,

Tu es si familière, si jeune d’émotion,

Que nous avons pour toi tant d’élans d’évasion.

 

Du pont de Manhattan tu parais immortelle,

Tout en toi est lumière, artifice naturel,

Tu sembles tout connaître et tout apprivoiser,

Tu es ville lumière où l’on peut tout oser.

 

Et pourtant quelque part quelque chose a péri,

Une envolée cruelle de petits cœurs meurtris

S’est répandue très loin, aux quatre coins du monde,

En laissant comme trace une couleur immonde.

 

On arpente tes rues une larme à la main,

Pour ne pas oublier ce matin inhumain,

Où d’un bruissement d’aile en long cri arraché,

Tes tours ont succombé comme un papier mâché.

 

Mais toi ville lumière, amoureusement belle,

Tu t’es bien relevée de ce conte cruel,

Et quand je suis venue, que je t’ai enfin vue,

Toi New York City, oui, je t’ai reconnue.

 

Delphine Pisciotta ©

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 13:18

 

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Tes Mains

 

J’aurais pu invoquer la magie de tes mots,

Le contour de tes lèvres ou le creux de tes reins,

La beauté de tes yeux, le soyeux de ta peau,

Je me suis inspirée de la douceur des mains.

 

Je me souviens jadis, déjà elles m’enchantaient,

Elles semblaient si belles et pourtant si modestes,

J’inventais des folies, mais je me contentais

D’effleurer  leur contour par de timides gestes.

 

Timides et douces, elles s’approchaient tout bas,

Je ne suis pas surprise du bien qu’elles m’ont fait.

Elles remplaçaient des mots que l’on ne dira pas,

En caressant ma peau avec des doigts de fée.

 

Elles ne sont pas pianistes et ne guérissent point,

Dans leur simplicité elles n’en sont que plus belles,

Mets ta main dans la mienne, compose nos besoins,

Mélange nos secrets en accord avec elles.

 

Je demande ta main au dieu de l’univers,

Avec toute la foi que ma paume détient.

Un baiser sur ta bouche et mes mains en prière,

Pour que tu aies toujours ma vie entre tes mains.

 

Delphine Pisciotta ©

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 13:12

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KARUKERA

 

 

Je te salue Karukera

Ile magique aux belles eaux,

De petit bourg à Sofaia

On boit ton rhum de Damoiseau.

 

A St François t’es la doudou

Qui nous prépare un colombo

Avec parfois des Touloulous

Et pour bisou un gros ti bo.

 

A Baie Mahault t’es Antillais,

Le sable blanc est sous tes pieds,

Tu bois du rhum vanillé

Sans craindre le mancenillier.

 

Le seul Saintois au salako

Goûte un lambi assaisonné,

Accompagné de noix de coco

Et d’un ti punch bien citronné.

 

Dans la douceur de l’Anse à l’eau,

Près du chemin de Dubédou,

Je lance au loin mon paréo

Et plonge au fond comme un ouassou.

 

On voit au loin la Soufrière,

Que les nuages ont épousé,

On prend le temps de ne rien faire,

Juste à cueillir des balisiers.

 

Le colibri danse des ailes,

Pour être ainsi insaisissable.

Tu es la vie de l’arc en ciel

Aux coloris si incroyables.

 

Je te salue Karukera,

Je suis ton arbre voyageur,

Je suis aussi Ravinala,

                                                                       Un éventail venu d’ailleurs.

 

                                                                                                             Delphine Pisciotta ©

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 08:35

 

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On griffonne sa vie sur un mur utopique,

En inventant au mieux un profil idyllique,

On se fait des amis à l’ampleur improbable,

On commente et on aime des mots inoubliables.

 

On s’envoie des bisous, des petits cœurs d’amour,

On partage des jeux ou l’on gagne toujours,

Avec tous nos amis on construit des cités,

Des villes et restaurants où l’on doit s’inviter.

 

On lit jour après jour proverbes et citations,

Phrases philosophique ou autres réflexions,

Nos boules de cristal nous prévoient l’avenir,

Et puis le grand Bouddha nous charme d’un sourire.

 

On publie nos photos, nos souvenirs d’été,

On pianote même dans des salons privés,

On change d’avatar au gré des affections,

On fait de ce réseau toute une admiration.

 

En un clic nos vies sont des copier coller,

Des messages d’erreurs sur un mur étoilé.

 

©Delphine Pisciotta

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 15:40

 

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L'ébauche de beauté

  

Il m'a saisi le coeur, en a fait son esclave,

A permis à mes yeux de n'être qu'un regard,

Puis à fait de mes sens, du plus beau au plus grave

Tout le génie de l'art.

 

Il m'a saisi d'amour dans son intimité,

Mon âme s'est perdue, mes lèvres se sont tuent,

Et j'ai pu enlacer toute la pureté

De ce corps dévêtu. 

 

Delphine Pisciotta ©

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 10:40

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La minute 
 

Au fond de tout mon être, il n’y a plus que toi,

Et si je me dissipe un simple court instant,

La minute légère est défaite pour toi.

Et elle m’est adorable, innée et silencieuse ;

Car même autour du bruit, du monde et de ses cris

Rien ne peut me frustrer de ce passage à toi.

Mais pour qu’elle soit unique il faut de ton côté

Penser à moi si fort qu’elles se réuniront,

À la seconde près.

  

  

 

La vie 
 

Tu es la terre qui fait naître la fleur,

Tu es la pluie qui la fait s’élever,

Tu es le cœur qui envoie le baiser,

Tu es la vie qui embellit l’amour

 

 

Le baiser 

 

J’ai le goût sur mes lèvres de ton premier baiser,

La saveur de ta peau joliment parfumée,

Ma main sur ton visage prudente et apaisée

Caresse ta douceur où je n’osais humer. 

J’ai le goût sur mes lèvres de ton premier baiser,

Mon cœur et puis mon âme doucement apaisés.





Comment dire

 

Comment dire à tes yeux sans les faire pleurer,
Comment dire à ton cœur sans le faire saigner,
Comment dire à ta bouche et  sans lui dire un mot,.
Comment dire à l'amour le secret de nos maux.

 

 



©Delphine PISCIOTTA

 

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 16:26

 

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 La nue poétesse

 

Toi qui as fait naître mon imagination,

Qui me voyais rougir quand je parlais d’amour,

Qui connaissais mon mal mêlé d’humiliation,

Sais-tu ce qu’il en est de ce curieux parcours ?

 

Tu sais tant de choses que moi je ne sais pas,

De la fleur aux étoiles, du monde et ses richesses,

Je sais tout autre chose que tu ne comprends pas,

De l’habit irréel à la nue poétesse.

 

Tout cela est notre art, et notre religion,

Tu purifies ma plume au pays du savoir,

Et moi de mon côté, je donne l’occasion

D’enrichir ton talent en des soleils d’ivoire.

 

Et t’aimer est un art jaillissant de fortune,

La beauté de ton cœur assainit l’imparfait,

La richesse en tes yeux soulage mes lacunes

Tout en toi m’est précieux, lumière et puis bienfait.

 

Ne m’abandonne pas, et reste auprès de moi.

S’il fallait t’offrir de l’or en perles de pluie,

J’irai cueillir tout au fond de mon autre moi

Tout ce qui me sublime, tout ce que je ne suis.

 

©Delphine Pisciotta

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 14:57

 

 

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Sur l’herbe pose-toi, tout délicatement,

Et laisse peu à peu l’effluve t’envahir,

Effleure les brindilles un peu aveuglément,

Puis donne à tes envies un soupir de plaisir.

 

Ecoute le tic tac des battements du cœur,

Laisse-toi dériver en t’imprégnant du jour,

Grise-toi du soleil de toute sa hauteur,

  Puis exhale de l'âme un grand soupir d'amour.

 

© Delphine Pisciotta

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 14:56

 

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 Les pêchés capitaux

 Il réclame les biens de son propre frère,

Aspire à tous désirs qui lui sont nécessaires,

Par cette tentation et cette convoitise

Son âme inassouvie chagrine et puis méprise. 

Il profuse ses goûts, tout au long de sa vie

Et brûle de dépit, torturé par l’envie.

 

Ses trésors de beauté affectent le plus sage,

Sa prétention brutale le désavantage,

Il est la vanité dans toute sa fierté,

Et son ostentation est une difformité. 

Se suffisant à soi, son être le bouleverse,

N’ayant de modestie, l’orgueilleux se disperse.

 

Avide de la chair, du vin et ses liqueurs,

Le glouton ingurgite à perdre la saveur ;

Les plaisirs de la table en sont sa distraction

De ce désespérant puni d’indigestion. 

Dans sa propre abondance il se ridiculise

De ces ferveurs qu’incite la gourmandise.

 

A perdre la raison, l’excessif agresseur

Brutalise aisément d’une effroyable ardeur ;

Il se plaint et rugit sans discontinuer

Que seul un despotique pourrait atténuer. 

Il porte sa rage, visage découvert

Et devient coléreux de sa propre colère.

 

En défiant la peine par soucis de l’effort,

L’indolent personnage agit pour son confort ;

Pour chérir l’apathie il rend grâce aux labeurs

Et sa fainéantise est sa seule sueur. 

De par l’oisiveté, le triste paresseux

Voit défiler sa vie d’un entrain douloureux.

 

Il n’est de plus jouissif pour cet immodéré

Seulement les plaisirs de la chair adorée,

Ainsi que les excès dans sa magnificence,

Vice de tout éclat et de surabondance. 

Il prête ici serment de jouir d’impunité

De la délectation dans sa lubricité.

 

L’apparence imagée, le menteur récidive,

D’une éloquence rare ou parfois évasive ;

Son imagination déborde d’illusion

Et tient pour renommer sa noble persuasion. 

Par sa ténacité, il craint la trahison,

Mais sa difficulté gracie sa déraison.

 

Les péchés capitaux que l’être humain méprise

Sont la diffamation et la cupidité,

La débauche absolue et puis la convoitise ;

Et pourtant le rejet n’exclut l’assiduité.

 

Je vous ai présenté les vices et leur démon,

Lucifer et Satan, en passant par Mammon.

 

Delphine PISCIOTTA ©

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 16:16

 

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Elle grignote l'instant, elle émiette, elle émiette,

Et pour ne pas le perdre joue un semblant de fête ;

Elle grappille la fin, indéniable trépas,

Où la pérennité est au creux de ses bras.


Elle étale son coeur comme on se déshabille,

Et lui donne en cadeau son corps de jeune fille,

Elle apprend à aimer sans attendre en retour,

Toute l'honnêteté de son plus grand amour.

 

Delphine Pisciotta ©

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  • : Mon blog est destiné à découvrir la poésie. Amoureuse des voyages je vous ferai aussi partager mes escapades au bout du monde.
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