Au gré du vent
Eole lève toi, maître de tous les vents,
Soulève ce matin la brise du printemps,
Effleure les pétales du beau coquelicot,
Par un doux sirocco.
Eole lève toi, esprit des quatre vents,
Souffle froid de l’hiver caresse l’océan,
Emmène le Zéphyr sur la plaine et les monts,
Libère l’aquilon.
Eole lève toi, divinité du vent,
Soulage le nuage, éloigne-le à temps,
De la fin de l’été aux tempêtes d’automne
Bouscule le cyclone.
Eole lève toi et passe en coup de vent,
Ne casse le roseau, courbe le seulement,
Voyage joliment d’une brise légère
Par simple courant d’air.
Eole calme toi, à demain et bon vent,
Repose les marées jusqu’au soleil levant,
Apaise les campagnes et puis le bord de mer,
Jusqu’au grain du désert.
Borée, Euros, Notos, et tous les vents contraires,
Soulevés les pensées de nos jeunes prières,
Soufflés nos mots d’amour, nos jolis sentiments,
Et hop... au gré du vent.
Delphine (07/04/2010)