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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 15:31

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Mon enfant de lumière, mon tendre et doux soleil,
Ton visage s’adoucit encore en plein sommeil ;
Comme le temps passe, tu es déjà un homme,
Et depuis dans ma vie mon seul amour, en somme.

Tu es né dans la joie, je t’aimais bien avant ;
Tu fais partie de moi jusqu’à la fin des temps ;
Ne te presse de grandir, toi qui es si petit,
Réjouis-toi mon garçon d’être encore apprenti.

Je fais vœu que ta vie soit parsemée de joie,
Que tu sois heureux, et seul en toi aie foi,
Car tu vis dans un monde qui n’a pitié de rien,
Qui condamne et punit, mais libère l’assassin.

Ta maman est près de toi, n’aie aucun chagrin,
Je te protégerai au-delà des confins ;
Ton ange est le gardien du sommeil de tes nuits,
J’ai purifié pour toi les démons de minuit.

Que ton jour le plus beau soit un beau jour d’amour,
Que tu gardes en mémoire tes petits riens d’un jour,
Puissent les fées t’apporter beauté et puis sagesse,
Mon enfant de lumière, soit le reflet du prince.

 

© Delphine Pisciotta

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 17:10

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Ma douceur, mon amour, lumière de ma vie,

Nul dans ce temps ne peut t’aimer comme je t’aime,

Tu as ce mystère et cette beauté suprême

Que les plus belles fleurs toutes confondues t’envient. 

 

Des trésors de ce monde enrichis ton espace,

Ne pleure ni ne gémis de l’ironie du temps,

Car il faut bien grandir un peu de temps en temps

En cultivant le don où les dieux t’ont fait grâce. 

 

Quand mon regard se pose sur ton si doux visage,

Je suis la plus heureuse de toutes les mamans,

Je fais vœu aux étoiles et prête ici serment

De te chérir et t’aimer plus que davantage. 

 

Lumière de ma vie, mon amour, ma douceur,

Des malheurs de ce monde je te protégerai,

Mon âme et puis ma vie pour toi je donnerai,

Tout ce que la nature peut offrir en mon cœur. 

 

Quand tu es loin de celle qui t’a donné la vie,

Le cœur de ta maman est dénudé de sens,

Alors pour que sans douleur soit ton absence,

Demeure tout près de moi le restant de ma vie.

 

 Delphine PISCIOTTA ©

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 10:08

 

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J’aimerais bien dormir jusqu’à ce vendredi,

D’un sommeil long et fort, inaccessible au bruit,

Jusqu’à l’heure attendue où mes yeux seront prêts

À ne voir plus que toi. 

 

J’aimerais bien dormir jusqu’à ce vendredi,

De ce sommeil inouï, que rien ne peut atteindre

Si ce n’est mon rêve qui s’avance vers toi

Et me noie dans l’ivresse. 

 

J’aimerais bien dormir jusqu’à ce vendredi,

De cette léthargie de calme et de repos

Où mon âme et mon corps ne souffriront jamais

De ce manque de toi. 

 

Je ne sais pas dormir jusqu’à ce vendredi,

Le jour ne se confond jamais avec la nuit

Et moi je me morfonds sans possible repos.

 

Delphine PISCIOTTA

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 16:17

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Ta vieille jeunesse

 

 

Il est des âges fols, où luire est un devoir,

Il en est de plus doux composés dès l’enfance ;

Il est des âges aussi que l’on voudrait prévoir,

Mais qui sont imprimés à l’aube des naissances.

 

J’aurai voulu aimer ceux qui t’ont fait grandir,

Tous ceux qui ne sont plus et ne pourront plus être ;

Je vais alors t’aimer jusqu’au dernier soupir,

Si le temps de demain peut enfin le permettre.

 

Car si je n’ai pu voir ton sourire à vingt ans,

Et tous ces petits riens qui font de grandes choses :

Tes larmes de bébé, tes caprices d’enfant,

Si je n’ai pu les voir, je n’en suis pas la cause.

 

Alors c’est dans mes bras que tu vieillis d’un an ;

Qu’importe les regrets de ton adolescence,

Tu portes dans ton cœur à chaque mouvement

La jeunesse et la vie, la joie et l’espérance.

 

Et si l’amour grandit comme tu sais vieillir,

Je voudrais à ce jour avoir le double en âge

Pour voir dans tes beaux yeux la magie du désir

                                    Qui s’est multiplié aux rides du visage

 

                                                                  Delphine Pisciotta

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 15:13

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Quand je suis revenue des Etats unis, j'ai écris un poème sur ce magnifique pays, avec ses extraordinaires couleurs, et cette immensité qui vous enveloppe corps et âme.

 

 

L’immensité 
 

Dans cette immensité, de fièvre et de lumière,

L’ocre se peint d’ivoire, le brun mut au soleil,

Et la terre de Sienne embellie dans la pierre

Nous offre un arc-en-ciel de l’orange au vermeil. 

Et toutes ces couleurs, propres à chacune d’elles,

Semblent jaillir de terre pour naître par le feu,

Elles ensoleillent la roche en déployant leurs ailes,

Pour embraser d’amour cet univers de Dieu. 

L’aube adoucit les tons, la lune les purifie,

Telle une renaissance au jour qui le précède ;

De la faune à  la flore la vie se fortifie

Et nous voyons au loin la nature qui cède. 

La perfection surgit, telle une providence,

Le silence conjure un simple cri du vent,

Et toute la beauté  offre sa révérence

Quand le soleil se couche sur ce briseur de temps. 

Nous avons pour bijou le cœur plein de lumières,

Avec l’espoir en Dieu qu’un jour on y revienne,

Nous gardons en mémoire l’étincelle en la terre,

Et nous prions le ciel que nos yeux s’en souviennent. 

 

                                                                               DELPHINE PISCIOTTA 

Pour ceux dont mon recueil de poésies intéresse, n'hésitez pas à me contacter sur mon mail : elfine22@orange.fr. Merci à vous.

 

 

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 09:59

 

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Au gré du vent

 

 

Eole lève toi, maître de tous les vents,

Soulève ce matin la brise du printemps,

Effleure les pétales du beau coquelicot,

Par un doux sirocco.

 

Eole lève toi, esprit des quatre vents,

Souffle froid de l’hiver caresse l’océan,

Emmène le Zéphyr sur la plaine et les monts,

Libère l’aquilon.

 

Eole lève toi, divinité du vent,

Soulage le nuage, éloigne-le à temps,

De la fin de l’été aux tempêtes d’automne

Bouscule le cyclone.

 

Eole lève toi et passe en coup de vent,

Ne casse le roseau, courbe le seulement,

Voyage joliment d’une brise légère

Par simple courant d’air.

 

Eole calme toi, à demain et bon vent,

Repose les marées jusqu’au soleil levant,

Apaise les campagnes et puis le bord de mer,

Jusqu’au grain du désert.  

 

Borée, Euros, Notos, et tous les vents contraires,

Soulevés les pensées de nos jeunes prières,

Soufflés nos mots d’amour, nos jolis sentiments,

Et hop... au gré du vent. 

 

Delphine (07/04/2010)

 

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 10:11

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L'amour au bout des doigts

Où dorment les amours après un jour d’automne,

Lasses de supporter les mutations du temps,
Je viendrais pas à pas t’offrir ce que l’on donne
Quand l’émoi est au seuil d’un tout premier printemps.

Je ferai du toucher la plus belle caresse,

Celle que l’on n’oublie jamais dans une vie,
Garder en souvenir celle que l’on délaisse
Pour embellir sa main de la prochaine envie.

Je ferai de l’amour une maison d’ivoire,

Où je déposerai nos plus lointains secrets,
Et tu y verseras, si j’ai bonne mémoire,
Des milliers de baisers à ne plus respirer


Delphine Pisciotta (extrait du recueil " La souffrance d'aimer").

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 09:52

 

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Effluves

Assieds toi près de moi en ce paisible jour,
Que je puisse t’offrir l’effluve de l’amour.
Couché dans un écrin il te reste à l’ouvrir,
À me faire un bisou et puis un beau sourire.

Pour que rien ne s’évente, enlève avec douceur
Le ruban qui détient le paquet et l’odeur,
Délivre le flacon de sa vie prisonnière,
Libère-le de l’ombre, offre-lui la lumière.

Soulage les senteurs en ôtant le bouchon,
Dépose sur ton doigt un éclat de lotion,
Approche de ton cou la gouttelette d’eau,
Pour la faire imprégner à l’odeur de ta peau.

Je m’approche de toi et dépose un baiser,
Où l’arôme lui-même s’est joliment posé.
Je m’éloigne un instant pour que s’unissent en un
La saveur de ta peau et celle du parfum.


Delphine Pisciotta ( Extrait du recueil " La souffrance d'aimer")

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 08:42

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Tu étais toute belle Mademoiselle Amande,

D'une hauteur un peu sage à la fois mince et grande,

Tu portais l'espérance de tous les maux humains,

Telle une amoureuse à l'étonnant destin.


Tu avais dans les yeux une infinie tendresse,

Et de mélancolies et de belles tristesses.

Dans le départ de toi, nous gardons dans nos coeurs,

Un trop grand plein d'amour, de peine et de pudeur.


Repose toi ma belle à la terre de ton maître,

Elle est trop loin ton île, à maintes kilomètres,

Elle emporte avec toi le parfum des jardins,

Les rayons du soleil et nos piteux chagrins.


Delphine

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